Depuis des décennies, les agents politiques du néo-liberalisme et son frère siamois, le fascisme, nous assomment à coup de slogans propagandistes et ont reussi à faire croire aux masses incultes et crédules qu’ils detiennent la clé du bonheur.
Leur message se résume à quoi?
• Rien ne doit restreindre le pouvoir magique et divin du capitalisme éternel et omnipotent;
• La globalisation sacro-sainte, c.-à-d. pouvoir absolu aux milliardaires;
• Privatisation et dérégulation.
Mais à chaque fois qu’un probleme fait surface, on oublie vite ses mantras. Il faut faire oublier la crise des subprimes quand le pouvoir politique est venu à la rescousse de l’économie. Que se passe-t-il aujourd’hui? Encore une fois, le pouvoir magique de la version neoliberale du capitalisme vole en éclats. La petite bête, COVID-19, a fait tomber le masque. L’economie neo-liberale est en fait un miserable ‘katiak-charli’.
Les agents politiques du neo-liberalisme chez nous, majoritaires au MSM, au Ptr, au MMM et au PMSD, soutiennent la thèse que l’état doit utiliser l’argent publique – notre argent – pour porter les soins necessaires au grand malade qu’est le système capitaliste. Ils ont le culot de nous faire croire que les corporations, sans peur et sans reproche, sont les vrais saints-sauveurs.
Financés par ces mêmes corporations, ils ne peuvent pas dire le contraire. Pour les Trumps, Modis, Bolsonaros et autres Netanyahu et leurs acolytes mauriciens, les problèmes ecologiques sont du domaine des ‘fake-news’, une invention des ‘gauchistes’. Pour eux, développement veut dire CROISSANCE ECONOMIQUE SANS CESSE GRANDISSANTE. Notre chère planète TERRE, mère-nourricière, n’est qu’un objet inerte à être utilisé, exploité, malmené, defiguré et violé.
Poutant des grands penseurs tels que James Lovelock, William Golding et le Pape Francois nous ont averti du danger qui nous menace mais nous préférons faire la sourde oreille. Ҫa nous arrange!
Comme disait l’autre, “Sanepepasekontinie”! On peut imaginer une autre facon de vivre ou cupidité et égoisme sont remplacés par solidarité et partage, ou economie rime avec ecologie, ou culture et nature sont complementaires, ou on reçoit selon ses besoins et on donne selon ses moyens.
COVID-19 nous a fait comprendre que notre survie depend d’une nouvelle vision du monde ou l’autogestion integrale sera le fondement d’une nouvelle civilisation de fraternité et de sororité.
24/03/20